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  1. Énergie renouvelable
  2. Toiture végétale

La toiture végétale, qui est également appelée toiture végétalisée est, comme son nom l'indique, une toiture recouverte de végétaux. Cette technique qui était connue et utilisée depuis l'époque néolithique avait été délaissée au fil du temps. Elle a été remise au gout du jour dans les années soixante-dix en raison des nombreux avantages qu'elle procure notamment en milieu urbain, mais pas uniquement.

Où et quand installer une toiture végétalisée

L'idéal pour l'installation d'une toiture végétale est de la prévoir lors de la construction du bâtiment. Cependant, il est tout à fait possible de l'installer sur des constructions existantes, voire anciennes. Il existe différentes techniques d'implantation de toiture végétale, selon l'épaisseur de terre qu'il est possible de mettre et la nature du toit (inclinaison, structure...).

Les avantages de la toiture végétale

La toiture végétalisée procure de nombreux avantages dont les principaux sont :

Permet une bonne isolation thermique et acoustique

La toiture végétale permet d'obtenir de très bons résultats en matière d'isolation thermique et acoustique. En effet, elle conserve la chaleur en hiver et apporte de la fraicheur en été. Le fait est que la couche végétale qui recouvre le toit limite les déperditions de chaleur qui se font principalement au niveau de la toiture (environ 30% des pertes de chaleur). Elle optimise ainsi la chaleur dans la maison tout en vous garantissant une bonne isolation du toit. En effet, durant la chaleur estivale, la végétation intercepte les rayons du soleil, ce qui génère de l'évapotranspiration. La chaleur qui pénètre au sein du foyer à travers la toiture est ainsi réduite.

C'est également un très bon isolant phonique qui protège naturellement du bruit. En effet, le substrat utilisé, et indispensable pour toute toiture végétale, absorbe tous types de bruit : pluie, grêle, vent, bruit de la ville, bruit d'impacts...

Augmente la durée de vie de la toiture

Une toiture végétalisée allonge considérablement la durée de vie des toitures en les protégeant notamment des rayons UV et des intempéries. Il faut effectivement savoir que les aléas climatiques détériorent le toit assez vite, quel qu'en soit le matériau de fabrication. En moyenne, la durée de vie de la toiture est multiplié par deux ou trois grâce à l'installation d'un toit végétal.

Diminue la pollution

D'un point de vue écologique, elle capte la pollution contenue dans l'air et réduit les rejets de gaz carbonique dans l'atmosphère.

Il faut effectivement savoir que les plantes ont la capacité d'absorber une partie de la pollution invisible comme les gaz polluants (azote, monoxyde de carbone, SO2...), les particules fines... Leurs feuilles absorbent également les métaux lourds. Leur capacité d'absorption du cuivre, du plomb et du cadmium atteint les 95% contre 16% pour le zinc.

Enfin, grâce à la photosynthèse qu'elles génèrent, elles captent le dioxyde de carbone (CO2) présent dans l'air et augmentent le taux d'oxygène.

Ainsi, en plus de nous faire bénéficier d'un air plus sain, les toitures végétalisées limitent les émissions de gaz à effet de serre (GES).

Réduit le risque d'inondations

En cas de pluie, elle minimise les risques d'inondation en retenant une partie des eaux de pluie. Couplée avec un système de récupération des eaux de pluie, la toiture végétalisée assure un filtrage naturel des eaux pluviales.

En moyenne, 30 à 50% des eaux de pluie sont filtrées et retenues par le substrat, la couche de plantes et la couche de drainage. La quantité d'eau qui se déverse dans les égouts est ainsi réduite de manière considérable et met la ville à l'abri d'éventuelles inondations. Et puisque la quantité d'eau qui balaye la ville est réduite, la quantité de polluants qui va finir dans la nature est également limitée.

Notez que même avec un substrat de 10cm d'épaisseur, on peut déjà obtenir de bons résultats.

Elle limite le réchauffement urbain

Vous avez sûrement déjà remarqué que la température en ville est plus élevée qu'en périphérie ou à la campagne. D'un côté, il y a la pollution, mais cela s'explique surtout par le fait que les surfaces sombres, dont le revêtement de l'asphalte utilisé pour les rues et le matériau de construction des immeubles, favorisent le réchauffement. Ces surfaces sont d'ailleurs appelées "ilots de chaleur urbains".

Dans la journée, ces ilots stockent la chaleur. La nuit venue, la chaleur rayonne, ce qui va d'un côté faire grimper la température, et de l'autre diminuer l'humidité. Les toitures vertes permettent de lutter contre ce phénomène inconfortable pour les habitants.

Elle favorise l'épanouissement de la biodiversité

Avec le manque d'espaces verts en ville, les animaux tels que les insectes et les oiseaux ont préféré se réfugier à la campagne. Toutefois, depuis que les toitures végétales se multiplient, ils sont de retour dans les zones urbaines. Tout porte à croire que ces toits verts sont favorables à leur développement et à leur reproduction.

Elle offre des zones agricoles en pleine ville

Il est effectivement possible d'aménager des jardins potagers sur le toit. Cela permet d'avoir des légumes et des fruits rien qu'en montant sur le toit. C'est une solution idéale lorsqu'on ne dispose pas d'espace libre au sol.

Elle fournit un espace supplémentaire

Comme on vient de le souligner, lorsqu'on n'a pas de jardin au sol, il suffit d'en créer sur le toit (lorsque cela est possible). Vous pourrez ainsi disposer d'une surface supplémentaire au sein de laquelle vous pouvez vous reposer et passer de bons moments en famille ou entre amis.

Elle rend les toitures plus esthétiques

Ces petits espaces de verdure aménagés sur le toit embellissent les immeubles et donnent une touche plus verte aux quartiers et à la ville en général. Cela a une répercussion positive sur la qualité de vie des habitants.

Les différents systèmes de toiture végétale

On distingue principalement trois types de toitures végétalisées :

La toiture végétale extensive

Cette végétalisation se compose de sédums, à savoir de plantes succulentes, rampantes, résistantes et de mousse. Ce sont des plantes qui ne nécessitent aucun entretien particulier donc ni arrosage, ni taillage. Par contre, il faut penser à ratisser les feuilles mortes et à arracher les herbes folles quand il y en a pour que la verdure n'alourdisse pas le toit. Il faut également vérifier qu'il n'y ait pas d'arbres qui y poussent, car cela est possible lorsque les oiseaux ou le vent y déposent des graines. Si tel est le cas, il faut arracher le plant dès son jeune âge et éventuellement le déplacer dans un coin du jardin au sol.

Pour faire pousser la verdure, il faut étaler une couche de substrat de 10cm d'épaisseur. Ce type de végétalisation peut se faire sur tous les types de toitures qu'elles soient en acier, en béton ou en bois. Quelques conditions doivent néanmoins être réunies :

  • Le toit doit avoir une pente maximale de 45°.
  • La charge maximale à respecter selon la structure du toit se situe entre 40 et 110kg/m2.
  • Un architecte doit d'abord vérifier la capacité du toit avant d'entreprendre le projet.

Lorsque l'expert a donné son aval pour le projet, vous pouvez commencer à réaliser votre toiture végétale. Aucune demande de permis n'est nécessaire.

Par ailleurs, vu la pente du toit, l'espace ne sera pas praticable donc inutile d'espérer pouvoir s'y reposer ou y cultiver des légumes.

La toiture végétale semi-intensive

Avec ce type de végétalisation, le substrat fait entre 15 et 30cm d'épaisseur. On y fera pousser du sédum, du gazon et des arbustes. La toiture doit être légèrement pentue et il faut mettre en place un système d'irrigation automatique puisque le gazon et les arbustes nécessitent un arrosage régulier. Et bien sûr, il faut également penser à arracher les herbes folles et à ramasser les feuilles mortes de temps en temps.

La toiture végétale intensive

Ce modèle-ci permet d'aménager un vrai jardin sur le toit, au milieu duquel on peut se promener. On peut y cultiver un potager et y planter des arbres et des arbustes. La toiture doit être bien robuste, car l'ossature doit pouvoir supporter dans les 200kg/m2. En tant que véritable jardin, il nécessite beaucoup plus d'entretien entre arrosage, taillage, voire élagage des branches...

Pour réaliser ce type de jardin, voici les conditions qui doivent être réunies :

  • Un substrat d'au moins 30cm d'épaisseur.
  • Une toiture dont la pente doit se situer entre 1 et 5°. Elle doit s'apparenter à un toit plat, mais légèrement pentu pour évacuer l'eau de pluie.
  • Un architecte doit contrôler la capacité de résistance du toit avant l'aménagement du jardin.
  • Un permis est obligatoire. Pour l'obtenir, l'expert doit donner son accord.

La toiture végétalisée extensive est celle qui permet d'avoir un espace supplémentaire. On peut y faire pousser des légumes et des fruits pour sa consommation personnelle.

À savoir : quel que soit le type de toit végétal que vous souhaitez aménager, il est conseillé de :

  • Ne pas oublier la membrane EPDM à étaler avant de déverser le substrat. Cette membrane sert à protéger le toit des racines et de l'humidité.
  • Vérifier l'étanchéité du toit une ou deux fois par an.
  • S'assurer que les voies d'évacuation d'eau sont bien dégagées, car il faut éviter que le surplus d'eau s'accumule sur le toit.
  • Fertiliser le sol régulièrement pour que les plantes se portent bien.
  • Recouvrir les vides laissés par les plantes mortes, car pour bénéficier des avantages isolants cités plus haut, toute la surface du toit doit être recouverte.
  • Bien étudier les types de plantes à faire pousser là-haut.

Si vous ne prévoyez d'y monter que de temps en temps, pensez à cultiver des plantes qui demandent un minimum d'entretien. Si vous avez une toiture plate ou un toit-terrasse assez vaste, il est peut-être mieux de confier l'aménagement et l'entretien du jardin à un professionnel.

En ce qui concerne la structure du toit végétal, elle peut être unicouche, bicouche ou tricouche.

En unicouche, la couche drainante est directement déversée sur la membrane protectrice du toit. Cette structure est à éviter, car les racines peuvent réduire l'efficacité de la couverture de la toiture.

En bicouche, on a une couche de drainage en plus. Celle-ci est souvent composée de substances minérales absorbantes comme les billes d'argile expansées ou de roche volcanique. Elle peut également contenir des nattes de drainage. Par-dessus, on étale une couche filtrante souvent à base de tourbe ou de tissu filtrant. Ce n'est qu'après tout cela qu'on déverse la couche de substrat dans laquelle les végétaux vont prendre racine.

En tricouche, on a les mêmes couches qu'en bicouche, mais avec un réservoir d'eau de pluie, intégré ou non à la couche drainante. Grâce à ce réservoir, les plantes continueront d'avoir de l'eau même en période de sècheresse.

Prix d'une toiture végétale

Pour réduire son investissement de départ, mieux vaut prévoir la mise en place de ce type de toit dès la construction de la maison. Le projet reste néanmoins possible en rénovation, mais il faudra s'accommoder avec l'existant. Refaire l'ossature du toit du bâtiment peut être nécessaire.

Parmi les différents types de toitures végétalisées existantes, le modèle extensif est le plus abordable. En moyenne, il faut compter :

  • Entre 25 et 70 euros le mètre carré pour un toit vert extensif.
  • Entre 50 et 80 euros le mètre carré pour un toit vert semi-intensif.
  • Entre 110 et 320 euros le mètre carré pour un toit vert intensif.

La structure influe également sur le cout. La structure unicouche est plus abordable par rapport à la structure tricouche.

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