Solution énergétiqueIsolation thermique / Phonique
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L'isolation thermique permet de diminuer les échanges de chaleur entre l'intérieur et l'extérieur d'un logement ou d'un bâtiment afin d'optimiser les besoins en chauffage (ex. bois) ou en climatisation. Une bonne isolation thermique doit permettre de se préserver de la chaleur extérieure en été et de conserver la chaleur à l'intérieur du logement en hiver.
Les principes clés d'une bonne isolation thermique
Différents critères permettent d'assurer que l'isolation sera optimale et durable dans le temps.
La qualité de l'isolant
Le choix de l'isolant permet la réduction des déperditions de chaleur qui se font par toutes les surfaces qui composent la maison :
- Les murs engendrent une déperdition d'environ 26%.
- Le sol entraine une déperdition d'environ 10%.
- Le toit engendre une déperdition d'environ 30%.
- Les parois vitrées entrainent une déperdition d'environ 15%.
Cela signifie que la maison toute entière doit bénéficier d'une bonne enveloppe isolante en prenant soin de bien choisir le matériau isolant en fonction de la surface à isoler. Pour choisir les matériaux les plus performants, il faut se baser sur :
- La résistance (R) : plus le chiffre est élevé, plus le matériau est isolant.
- La conductivité thermique (λ) : plus le chiffre est bas, plus le matériau est isolant.
- L'épaisseur : la bonne épaisseur est celle qui permet de maintenir la consommation de chauffage annuelle à 50kWh/m2. Elle se chiffre à environ 40cm pour le matériau isolant destiné aux combles et entre 14 et 18cm pour les murs et le sol.
L'absence de pont thermique
Le pont thermique se traduit par la rupture de l'isolant au niveau des jonctions des parois. Plus on a de ponts thermiques au niveau des parois, plus les déperditions de chaleur augmentent. En règle générale, ils proviennent d'une mauvaise conception de l'ouvrage, d'une présence d'humidité, de l'utilisation de matériaux inadaptés ou d'une qualité médiocre.
Cela a des répercussions sur la facture énergétique, car les ponts thermiques sont responsables d'environ 40% des déperditions de chaleur totales enregistrées dans un bâtiment. Il est donc important d'y remédier au plus vite. Pour ce faire, il faut commencer par détecter le ou les ponts thermiques qui sont les sources du problème. La solution sera adaptée en fonction de la nature du pont, de son envergure et de son emplacement. Il est possible d'agir de l'extérieur comme de l'intérieur, mais cela dépend des circonstances.
Si le pont thermique se situe au niveau du plancher, il faudra installer une dalle flottante. Si on le détecte au niveau du mur, poser une seconde couche d'isolant pourrait y remédier... et bien sûr, l'utilisation de rupteurs de ponts thermiques au niveau des jonctions à risque est conseillée.
Une bonne étanchéité à l'air
L'étanchéité à l'air désigne la capacité de la maison à se protéger des infiltrations ou des fuites d'air qui passent à travers l'enveloppe du bâtiment.
Des infiltrations d'air parasite venant de l'extérieur et des fuites d'air venant de l'intérieur réduisent effectivement la chaleur à l'intérieur du bâti. Pour y remédier, diverses solutions existent mais, en général, c'est l'association des trois points suivants qui garantit une bonne étanchéité à l'air :
- Des membranes adaptées à chaque paroi.
- Des adhésifs et du mastic pour une continuité de l'étanchéité à l'air.
- Des composants pour l'ossature comme rupteurs de ponts thermiques.
Tous les composants de l'enveloppe de la maison doivent garantir cette imperméabilité à l'air. Comme les infiltrations et les fuites d'air se font surtout au niveau de la toiture, il faut poser un écran de sous-toiture du côté extérieur et un frein-vapeur du côté intérieur.
La qualité de pose
La qualité de pose des matériaux isolants est importante pour une bonne isolation thermique. Puisque ces derniers couvrent tout le bâtiment, soit de l'extérieur soit de l'intérieur, les plaques isolantes doivent bien se suivre pour éviter les ponts thermiques et les failles au niveau de l'étanchéité à l'air.
Il faut noter que poser les plaques isolantes à l'extérieur est possible, mais l'opération peut couter plus cher. À l'intérieur, les plaques peuvent réduire la surface habitable. Cependant, il est possible d'opter pour un matériau de faible épaisseur à condition que celui-ci affiche aussi une faible conductivité thermique.
Isolation thermique et acoustique
L'isolation thermique a comme objectif la réalisation d'économies d'énergie afin de diminuer, à terme, les émissions de gaz à effet de serre dans l'atmosphère. Cela permet aussi de réduire les factures énergétiques des foyers. En France, la règlementation thermique applicable à tous les bâtiments neufs construits depuis 1974 définit les bases de l'isolation thermique.
L'isolation phonique (ou acoustique) permet quant à elle de se préserver du bruit extérieur ou de préserver autrui de la propagation des sons que l'on produit. En France, la nouvelle règlementation acoustique (NRA) s'applique à tous les bâtiments neufs construits depuis 1996 et fixe des objectifs minimaux en matière d'isolation phonique, mais également en matière de résultats.
Le choix du matériau en fonction de l'isolation
Il faut savoir que les matériaux utilisés pour l'isolation thermique et phonique ne sont généralement pas les mêmes et font d'ailleurs l'objet de règlementations distinctes. Il est toutefois possible d'effectuer les deux opérations en même temps avec certains types de matériaux récents.
Isolation thermique des murs
Une bonne isolation des murs permet de réduire les déperditions de chaleur d'au moins 20%, ce qui correspond également à environ 20% de moins sur votre facture de chauffage. Pour ce faire, les matériaux isolants peuvent être appliqués sur toute la surface des murs intérieurs ou sur toute la surface des murs extérieurs.
L'isolation des murs par l'extérieur
L'isolation des murs par l'extérieur permet de ne pas réduire la surface au sol à l'intérieur. Elle est également plus performante car, en plus d'éliminer les ponts thermiques, elle préserve aussi l'inertie des murs, un point essentiel pour bénéficier d'un confort thermique optimal en été. Elle est cependant plus onéreuse puisque plus difficile à mettre en œuvre, surtout en rénovation. Elle risque également de gâcher l'architecture extérieure de la bâtisse.
L'isolation des murs par l'intérieur
L'isolation des murs par l'intérieur est plus abordable et facile à réaliser. Elle évite d'avoir des parois froides au sein de l'habitation. Selon les matériaux isolants choisis, elle peut toutefois réduire l'espace au sol de quelques centimètres carrés.
Pour que l'isolation des murs soit efficace, il faut aussi veiller à bien isoler la toiture, les combles, le sol et les ouvertures.
Notez que la plupart de ces matériaux isolants permettent aussi d'améliorer l'isolation phonique.
Le choix de la technique d'isolation intérieure
Le choix du procédé dépend du type d'application et de ses exigences.
La technique du flocage
Le flocage consiste à pulvériser des fibres et un liant à haute pression à l'aide d'une technologie électrostatique sur des surfaces à isoler, comme les murs, les plafonds, les combles, les sous-sols... Les fibres ainsi agglomérées forment des "flocons" et une couche dense qui empêche la chaleur de s'échapper. Les fibres augmentent également la surface de l'isolant, ce qui améliore sa capacité à retenir la chaleur.
Cette technique est souvent utilisée en association avec d'autres matériaux, offrant ainsi une solution plus complète pour les bâtiments à haut rendement énergétique. Lorsqu'elle est correctement réalisée, la technique du flocage permet de réduire considérablement les coûts énergétiques et d'améliorer le niveau de confort général. La laine de bois, la laine de coton, la laine minérale et la ouate de cellulose sont autant de matériaux utilisés dans ce type d'isolation.
La technique du soufflage
L'isolation par soufflage utilise une machine à souffler nommée cardeuse qui disperse le matériau isolant sous forme de flocons en vrac sous l'ensemble de la toiture pour une couverture et une efficacité maximales. Cette méthode permet d'isoler même les plus petits recoins grâce à un tuyau spécial par lequel l'isolant est dispersé. Pour des performances optimales, la ouate de cellulose, la fibre de bois et la laine de roche sont les meilleurs choix.
L'isolation soufflée est une méthode populaire pour isoler les espaces inaccessibles et difficiles, comme les combles perdus. Elle est idéale pour remplir les petites surfaces, mais n'est pas suggérée pour les projets d'isolation des combles aménageables, car elle va condamner la zone. Quelle que soit la configuration de la charpente ou des combles, l'isolation soufflée présente une solution efficace qui convient dans la plupart des cas.
La technique de l'insufflation
Si beaucoup connaissent l'insufflation, certains l'associent par erreur au soufflage en raison de leurs similitudes. En réalité, l'isolation par soufflage est un processus entièrement différent et implique l'utilisation d'une machine spécifique pour injecter l'isolation dans des murs ou des sols déjà existants. Cette technique est plus précise que le soufflage, car elle permet un meilleur contrôle du matériau isolant et de sa capacité à couvrir tous les recoins.
L'insufflation offre de nombreux avantages pratiques en rénovation. Cependant, pour réussir la pose de cette isolation, il faut avoir une connaissance approfondie du processus. Avant l'injection, il faut évaluer soigneusement l'état du mur et sa capacité à résister à la pression afin d'éviter tout dommage. En outre, il faut choisir un matériau isolant approprié, comme la laine de verre, la laine de roche ou la ouate de cellulose, c'est-à-dire d'une densité suffisante.
La technique de l'injection
L'isolation par injection de microbilles ou de mousse est un procédé qui permet de remplir les lames d'air des cloisons creuses de polystyrène, de polyuréthane, de laine de verre, de ouate de cellulose... Cette technique permet une grande flexibilité dans le remplissage complet des coins et recoins, et permet d'obtenir une excellente protection thermique et acoustique. L'isolant peut être appliqué par l'intérieur ou par l'extérieur.
En plus de fournir une barrière durable contre les températures extérieures et le bruit, l'isolation par injection offre aussi une grande résistance aux moisissures et aux parasites. En éliminant les vides d'air dans les parois, ce type d'isolation permet en effet de réduire le risque d'accumulation d'humidité qui peut entrainer des dommages structurels et le développement de moisissures, de salpêtre et d'autres croissances biologiques.
Isolation thermique des sols
Une bonne isolation du sol permet de réduire les déperditions de chaleur de 7 à 10%. Pour ce faire, deux méthodes s'offrent à vous.
L'isolation du sol par le dessous
Lorsque la maison est pourvue d'un vide sanitaire ou d'une pièce non chauffée au sous-sol (garage, cave...), mais accessible, il faut procéder par une isolation par le dessous. Les matériaux isolants vont être fixés au niveau du plafond de la pièce non chauffée et sous le sol de la pièce chauffée du dessus. Plusieurs techniques sont possibles :
- Fixer les panneaux isolants au niveau du plafond du sous-sol.
- Créer un plancher à hourdis.
- Installer une chape flottante sous le plancher.
L'isolation par le dessous est l'approche idéale en cas de rénovation. En construction neuve, ou lorsque le sous-sol n'est pas accessible, il faut prévoir une isolation par le dessus.
L'isolation du sol par le dessus
Puisqu'on opère à la surface du plancher existant, il est fort probable que le sol fini sera un peu surélevé. La surélévation peut aller de 8 à 15cm, ce qui signifie que la hauteur sous plafond va diminuer. Il faudra également raboter les portes.
L'isolation par le dessus est surtout conseillée en construction neuve. Si elle est réalisée dans le cadre d'une rénovation étant donné que l'isolation par le dessous est impossible, le professionnel va devoir :
- Enlever le revêtement existant afin d'atteindre la dalle.
- Recouvrir la dalle d'une couche de matériaux isolants.
- Remettre un nouveau revêtement.
Même si le chantier en lui-même reste plus ou moins simple, ce sont les nouvelles adaptations à faire après qui rendent la tâche plus lourde comme le rabotage des portes, le retrait et la remise en place des radiateurs...
Isolation thermique de la toiture
La toiture est la principale source de déperdition de chaleur dans un bâtiment. Pour l'isoler, il est également possible de procéder par l'intérieur ou par l'extérieur.
L'isolation de la toiture par l'intérieur
C'est la méthode la plus simple et la moins onéreuse. Pour procéder, il faut :
- Coller une sous-toiture directement sous la couverture du toit.
- Fixer les matériaux isolants.
- Recouvrir les matériaux isolants d'un pare-vapeur ou d'un frein-vapeur.
- Recouvrir le tout du parement de finition.
L'isolation de la toiture par l'extérieur
Dans le cas où on souhaite procéder à une isolation de la toiture par l'extérieur, trois méthodes principales sont envisageables :
- L'isolation par sarking : les matériaux isolants sont posés sous le toit, ce qui nécessite de retirer la couverture du toit sans toucher aux charpentes. Une fois les isolants posés, la toiture sera légèrement rehaussée.
- L'isolation grâce au caisson chevronné : on installe des caissons chevronnés sur toute la hauteur de la toiture en pente. Les caissons contiennent des panneaux isolants.
- Le système Intégra Réno : on pose des isolants thermiques sur le parement intérieur existant, ce qui permet de conserver l'espace au niveau des combles. La charpente sera légèrement rehaussée en fonction du nombre de couches d'isolants.
Isolation thermique des combles
La méthode d'isolation des combles dépend d'un facteur principal : s'agit-il de combles aménageables ou de combles perdus ?
L'isolation de combles perdus
Lorsque l'espace situé directement sous les pans de toiture et au-dessus du volume chauffé de l'habitation ne peut être aménagé en petit espace à vivre, on parle de combles perdus. Ce vide est généralement non chauffé, ce qui accentue davantage les déperditions de chaleur. Pour l'isoler, diverses techniques peuvent être envisagées :
- La méthode du soufflage : on souffle un isolant en vrac au niveau des combles pour que les matériaux recouvrent entièrement son plancher.
- L'épandage d'isolant en flocons : cela consiste aussi à recouvrir le plancher de flocons d'isolants, mais le travail doit être fait manuellement.
- La pose de laine à dérouler : il suffit de dérouler une bande souple d'isolant sur le plancher des combles. Une fois la première couche déroulée, il est conseillé d'en remettre une deuxième pour une bonne isolation.
- La pose de panneaux rigides ou semi-rigides : il suffit de déposer les panneaux sur toute la surface du plancher des combles.
Le soufflage est conseillé lorsque les combles sont inaccessibles.
L'isolation des combles aménageables
Lorsque l'espace sous les pans de toiture peut être aménagé en lieu de vie supplémentaire (chambre d'appoint, coin télé, bibliothèque, aire de jeux...), l'isoler est aussi essentiel. Pour ce faire, quelques méthodes sont possibles :
- Le sarking : on procède de la même manière que l'isolation extérieure de la toiture.
- L'isolation entre les chevrons : les matériaux isolants seront insérés entre les chevrons. Il peut être nécessaire d'utiliser une sous-toiture sous la couverture du toit et un pare-vapeur sous les isolants. Le tout sera ensuite recouvert d'un parement de finition. Si vous utilisez un écran non-HPV, les isolants doivent être moins épais que les chevrons. Il faut effectivement laisser passer une lame d'air de 2cm entre la couverture du toit et les matériaux isolants pour permettre la circulation de l'air. Si vous utilisez un écran HPV, l'épaisseur des isolants sera la même que celle des chevrons.
- L'isolation bicouche : après avoir appliqué la méthode précédente et avant de mettre le parement de finition, on fixe des suspentes qui serviront à fixer de la fourrure. On recouvre ensuite cette deuxième couche d'isolant avec du placoplâtre en guise de parement.
Les différents types d'isolants thermiques
Il existe de nombreux types d'isolants thermiques. On peut citer :
- Les isolants naturels : dans cette catégorie, on retrouve la ouate de cellulose, la laine de chanvre, la laine de bois (bois recyclé), la laine de mouton, le liège expansé, la laine de coton, le lin, la paille, la plume de canard... En plus d'être de bons isolants thermiques, ils réduisent aussi l'humidité grâce à la régulation hygrométrique.
- Les isolants minéraux : on y répertorie les isolants comme le verre cellulaire, la laine de verre, la perlite, l'argile expansée, la vermiculite, la laine de roche... Ils sont plus efficaces que les isolants naturels, mais sont peu étanches. Ils doivent être traités pour mieux supporter l'humidité. Ils sont, par contre, résistants au feu. Ce sont aussi de bons isolants phoniques.
- Les isolants synthétiques : on y trouve le polystyrène expansé (PSE), le polyuréthane, la mousse phénolique, le polyuréthane extrudé (XPS)... Ce sont les isolants les plus robustes sur le marché et leur efficacité n'est plus à prouver. Ils ont une longue durée de vie et leur faible épaisseur permet d'en utiliser sans trop réduire la surface au sol. Le seul bémol c'est qu'ils proviennent de l'industrie pétrochimique et ont donc plus d'impact sur l'environnement que les isolants naturels et minéraux.
Les différents types d'isolants phoniques
Avant de se décider sur un matériau précis, il faut prêter attention à trois indicateurs : l'indice d'affaiblissement acoustique (Rw), l'indice d'efficacité aux bruits de choc (ΔLw) et le coefficient d'absorption acoustique (αw).
Pour le premier, plus la valeur est élevée, plus le matériau est isolant. Pour le second, plus le chiffre est grand, plus le matériau a la capacité d'atténuer l'intensité des bruits de choc. Pour le troisième, la fourchette de référence se situe entre 0 et 1. Plus le chiffre est proche de 1, plus le matériau a la capacité de retenir les ondes sonores.
Une fois ces valeurs retenues, vous pouvez désormais choisir entre les isolants suivants :
- Les isolants naturels : les meilleurs dans cette catégorie sont la mousse phénolique, la ouate de cellulose, les fibres de coco et de bois, les plumes de canard, la laine de mouton, la laine de coton, la paille, le liège, les fibres de lin, l'argile expansée et les fibres de chanvre.
- Les isolants minéraux : les meilleurs isolants minéraux sont la laine de roche, la laine de verre, la perlite et la vermiculite.
- Les isolants synthétiques : les isolants synthétiques comme le polystyrène et le polyuréthane peuvent être utilisés en isolation phonique, mais ils ne sont que très peu performants.
- Les isolants minces ou thermo-réflecteurs : ces isolants se composent de plusieurs couches d'isolants (polyéthylène, feutre, laine minérale...) assez minces enrobées entre deux feuilles d'aluminium. Leur performance est très faible.
- Les isolants de nouvelle génération : on y trouve de la brique monomur composée d'isolants à l'intérieur, d'aérogel issu du mélange d'air et de dioxyde de silicium et des PIV (panneaux isolants sous vide) qui se composent d'isolants confinés dans du film étanche. Parmi eux, l'aérogel et les PIV sont les plus performants, y compris si on les compare aux autres isolants phoniques cités ci-dessus.
Prix d'une isolation thermique ou phonique
Les prix varient en fonction du matériau choisi. Selon la consistance, ils sont vendus, soit au mètre carré, soit au litre, soit au kilo.
Pour vous donner une idée, la perlite expansée pure et la vermiculite expansée pure coute aux environs de 0,1-0,2 euro le litre. Ce sont donc les moins chers sur le marché. À l'inverse, le verre cellulaire est le plus cher en matière d'isolants thermiques puisque le mètre carré peut couter jusqu'à 35 euros. Pour ce qui est des isolants phoniques, l'aérogel est le plus onéreux puisque le kilo peut couter jusqu'à 1.500 euros.
L'application d'un isolant thermique ou phonique obéit à des règles strictes et doit donc être réalisée par un professionnel compétent dans ce domaine. Les travaux d'isolation peuvent vous permettre de bénéficier d'un éco-prêt à taux zéro ou d'un prêt à taux zéro plus et vous donner droit à un crédit d'impôt s'ils sont réalisés par une entreprise qualifiée RGE (reconnu garant de l'environnement). Dans ce cas, vous pouvez également bénéficier d'une TVA à taux réduit.