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  1. Solution énergétique
  2. Ventilation

La ventilation est un ensemble de systèmes qui permet le renouvellement de l'air dans les logements d'habitation et notamment dans les pièces humides (cuisine, WC, salle de bain...). La ventilation, qu'elle soit de type naturelle, mécanique ou contrôlée, a été rendue obligatoire dans tous les logements neufs construits après 1982, elle permet notamment de réguler le confort hygrothermique du logement.

Pour évacuer l'humidité

Il faut savoir que l'un des problèmes à l'intérieur des locaux est l'humidité qui est produite par les activités humaines telles que la cuisine, les douches, les bains, l'utilisation du lave-linge et du sèche-linge... mais aussi par l'évacuation naturelle de l'eau par les corps des personnes (transpiration). Si rien n'est fait pour l'évacuer, cette humidité se répand dans les pièces sous forme de vapeur d'eau et se dépose sur les revêtements muraux et sur les vitres, d'autant plus vite si le logement n'est pas doté d'une bonne isolation.

Dès lors, cette humidité peut provoquer des moisissures qui peuvent avoir un effet négatif sur la santé des occupants et également causer la détérioration des locaux. De ce fait, l'utilité d'une bonne ventilation est indispensable pour le confort et la santé des occupants ainsi que pour préserver des locaux en bon état.

Les différents types de ventilation

Quelle que soit la configuration de votre logement, il existe un ou plusieurs types de ventilation possibles. Coupler un système de ventilation avec un puits canadien est également une possibilité. En cas de rénovation, certains appareils sont cependant plus difficiles à installer que d'autres pour des raisons d'accessibilité et d'encombrement.

Mais, qu'elle soit de type VMC (ventilation mécanique contrôlée), motorisée, à simple ou à double flux, hygroréglable de type A ou B ou naturelle, VMI (ventilation mécanique par insufflation), VPH (ventilation positive hygroréglable), VMR (ventilation mécanique répartie)... il existe toujours une ventilation adaptée à votre logement, à vos besoins et au budget dont vous disposez.

Les avantages d'une ventilation performante

Évacuer le trop-plein d'humidité au sein de la maison est essentiel pour la santé des occupants et pour le bien du bâtiment. Dans les détails, voici ce qu'une ventilation performante procure comme avantages :

  • Une meilleure qualité de l'air intérieur (QAI) : après être resté enfermé dans un espace clos pendant plusieurs heures, on sent tout de suite que la qualité de l'air a changé. Il est plus malodorant et lourd. Avec une bonne ventilation, l'air est plus aérien et surtout, dépourvu de toutes mauvaises odeurs.
  • Une meilleure santé : l'air pollué ne contient pas seulement de l'humidité, mais aussi toutes sortes de saletés, de bactéries, de virus et de polluants. Pour éloigner les maladies respiratoires, s'équiper d'un système de ventilation performant est essentiel.
  • Un espace de vie moins humide : l'humidité est source de nombreux problèmes pour la maison ainsi que pour la santé des occupants. La ventilation y remédie en la réduisant au minimum.
  • Un confort thermique optimal : à force de vivre dans un espace humide, le froid s'installe puisque les vapeurs vont se fixer sur les parois. Le chauffage, même lorsqu'il est optimal, reste très moyen et on a toujours une sensation de froid permanente et désagréable. Puisque la ventilation chasse l'humidité, le chauffage prend le dessus pour un meilleur confort thermique.
  • Des économies d'énergie non négligeables : quand l'humidité s'installe, le froid s'installe avec elle. On a alors tendance à augmenter la température de chauffage pour chasser la sensation de froid. À la longue, cela va influer sur votre consommation énergétique et la facture d'énergie. La mise en place d'un système de ventilation performant va réduire l'humidité et vous permettre de maintenir la température de chauffage à la normale, voire même la réduire de quelques degrés. Retenez que 1°C de moins sur le chauffage équivaut à 7% d'économies d'énergie.

À savoir : aération ne vaut pas ventilation. Certes, les deux ont pour but de renouveler et d'assainir l'air intérieur, mais leur efficacité est différente.

L'aération consiste à ouvrir les fenêtres pour aérer la maison. L'air pollué va ainsi sortir pour être remplacé par de l'air neuf.

La ventilation, quant à elle, consiste à extraire au moyen d'un système spécifique la pollution dans l'air sans ouvrir les fenêtres.

Alors que la ventilation optimise le chauffage et le confort thermique, l'aération est responsable de déperditions de chaleur puisque celle-ci va s'échapper par la fenêtre ouverte.

Cependant, même avec un excellent système de ventilation, il est toujours conseillé d'aérer la maison tous les jours, même en période hivernale. On ne vous demande pas d'ouvrir les volets pendant plusieurs heures, mais 5 à 10 minutes suffisent. L'aération vient donc en complément de la ventilation.

Les différents systèmes de ventilation intérieure

On distingue de nombreux systèmes de ventilation intérieure dont les principaux sont les suivants :

La ventilation naturelle (VN)

Ce système repose sur les ouvertures déjà existantes comme les portes et les fenêtres. Toutefois, comme il est impossible de les garder ouvertes par certains temps (tempête, pluie, neige...), certaines maisons sont pourvues de grilles d'entrée d'air. Ces dernières font partie d'un réseau installé à travers la maison. La grille d'arrivée fait généralement suite à d'autres grilles de transfert qui permettent à l'air d'aller d'une pièce à l'autre. À ce réseau sont rattachées des bouches d'extraction qui permettent de faire sortir l'air vicié vers le toit.

Ce système ne fait appel à aucun appareil électrique comme le ventilateur. Il est alors économique. Il est fonction de l'intensité du vent à l'extérieur parce que c'est la pression de ce dernier qui va permettre à l'air de circuler à travers les pièces. On distingue différents types de ventilation naturelle, à savoir :

  • La ventilation naturelle par tirage thermique : il repose sur le principe de la convection. L'air vicié plus chaud remonte pour s'échapper vers la partie haute de la maison. Il est conseillé d'installer un extracteur comme un conduit vertical pour permettre à l'air vicié de s'évacuer facilement.
  • La ventilation naturelle traversante : l'air extérieur entre par des entrées situées sur un côté du bâtiment (de préférence, face au vent). Sous cette pression, l'air vicié va être refoulé vers l'opposé du bâtiment au niveau duquel on devra installer des sorties d'air. Cela signifie que la ventilation se fait par le biais d'un courant d'air qui va traverser le logement.
  • La ventilation hybride : également appelée ventilation naturelle assistée (VNA), il s'agit d'installer une assistance mécanique à basse pression qui prend le relais au système de tirage naturel lorsque ce dernier a atteint ses limites.

La ventilation naturelle est la technique traditionnelle pour aérer la maison. Même si elle est efficace pour renouveler l'air intérieur, elle réduit la performance du système de chauffage et nuit au confort thermique.

La ventilation localisée

La ventilation localisée ne concerne qu'une pièce ou une zone spécifique de la maison. On fait appel à différents systèmes selon les besoins :

  • La ventilation mécanique répartie (VMR) : c'est un système permettant de renouveler l'air dans chaque pièce ou zone particulière d'un logement. Contrairement aux VMC, qui utilisent un seul groupe de ventilation relié à un réseau de conduits pour extraire ou ventiler l'air, la VMR utilise de petites unités d'extraction ou d'insufflation d'air qui ne sont pas connectées entre elles. En rénovation, les VMR sont souvent la meilleure solution, car elles n'ont pas besoin de conduits d'air pour fonctionner.
  • La hotte : elle permet d'évacuer l'air pollué issu de la cuisson ou de la friture d'aliments. On l'installe au-dessus du four ou de la cuisinière.
  • Le ventilateur d'évacuation : il permet, par exemple, d'évacuer l'air vicié et humide au sein d'une pièce.

Ces systèmes ne sont efficaces que pour une tâche précise. Ils ne permettent pas de ventiler l'ensemble de la maison. Ils peuvent également compléter la ventilation naturelle.

La ventilation intégrale

Comme son nom l'indique, la ventilation intégrale embarque tout un réseau pour permettre la ventilation de l'ensemble de la maison. Elle est la plus efficace, mais aussi la plus complexe à mettre en œuvre. Ce système comprend des conduits d'aération et des ventilateurs installés à travers toute la maison. On distingue différents systèmes :

  • Les systèmes par aspiration : le principe repose sur la dépressurisation de la maison. Une fois que l'air vicié est expulsé, des ventilateurs génèrent une pression négative au sein du logement pour attirer l'air extérieur à y pénétrer. Il faut installer des évents pour permettre à l'air d'entrer au sein du logement. Bien qu'ils soient performants, ils consomment beaucoup d'énergie.
  • Les systèmes d'approvisionnement et de ventilation : ils se basent toujours sur l'aspiration de l'air extérieur, mais sans dépressurisation au préalable. En effet, le système aspire directement l'air extérieur repoussant ainsi l'air vicié ambiant qui va sortir au niveau des évents. Avec cette technique, il est possible de filtrer l'air qui va entrer au sein du logement. Cela permet d'extraire les polluants, la poussière et le pollen avant qu'il ne soit insufflé à travers la maison. Le système est facile à installer et coute moins cher à l'achat. Par contre, il consomme aussi beaucoup d'énergie et fera augmenter vos factures.
  • La ventilation mécanique par insufflation (VMI) : elle est plus économe en énergie que les systèmes de ventilation traditionnels et permet un meilleur contrôle de la qualité de l'air intérieur. Elle fonctionne en introduisant de l'air frais et propre provenant de l'extérieur tout en évacuant l'air vicié de l'intérieur de la maison.
  • La ventilation positive hygroréglable (VPH) : c'est un système de ventilation qui peut améliorer la qualité de l'air à l'intérieur d'une maison et aider notamment à résoudre les problèmes d'humidité. C'est une forme de ventilation mécanique similaire à la VMC double flux et à la ventilation mécanique insufflée.
  • Les systèmes de ventilation mécanique contrôlée (VMC) à simple et à double flux : ce sont, aujourd'hui, les modes de ventilation les plus courants. Leur installation est même obligatoire dans les constructions neuves.

La VMC à simple flux comprend un extracteur électrique que l'on installe, le plus souvent, au niveau des combles. Cet appareil va aspirer l'air pollué pour le rejeter à l'extérieur. Puisque cela crée une dépression au sein de l'habitation, de l'air frais venant de l'extérieur va combler le vide en pénétrant au sein du logement via des entrées d'air. Ces dernières sont généralement installées au niveau des pièces à vivre.

La VMC à double flux reprend la base du simple flux en aspirant l'air vicié et en la rejetant vers l'extérieur. La différence c'est qu'à cette base s'ajoute une autre fonctionnalité qui consiste à réinjecter de l'air préchauffé au sein du logement. Le système utilise les calories de l'air rejeté pour réchauffer l'air frais. Cette technique est la meilleure option pour renouveler l'air intérieur tout en maintenant le confort thermique. Elle est aussi la plus complète puisqu'en été, le fonctionnement est inversé. L'air intérieur se refroidit tandis que l'air expulsé est chaud.

Les différents types de VMC

Il existe différentes sortes de VMC, chacune ayant ses propres avantages et inconvénients.

La VMC simple flux

  • VMC simple flux autoréglable : permet d'éliminer l'air vicié de la cuisine, de la salle de bain et des toilettes en utilisant des bouches autoréglables reliées par des conduits à un caisson d'extraction situé généralement dans les combles.
  • VMC simple flux hygroréglable : ajuste automatiquement la ventilation en fonction du taux d'humidité relative de la pièce. Cette solution est plus sophistiquée que la ventilation autoréglable qui doit être activée manuellement par l'utilisateur.
  • VMC simple flux hygrovariable : fonctionne sur le même principe que la VMC autoréglable, mais elle intègre des sondes d'humidité qui permettent de basculer ponctuellement en mode "grande vitesse" et d'augmenter son efficacité en cas de besoin.

La VMC double flux

  • VMC double flux hygroréglable : récupère les calories de l'air vicié pour chauffer l'air entrant grâce à un échangeur thermique, et elle s'ajuste automatiquement en fonction de l'humidité ambiante.
  • VMC double flux thermodynamique : permet un échange passif de la chaleur entre l'air intérieur et l'air extérieur à l'aide d'un bloc échangeur. Cela aide à conserver une partie de la chaleur. En outre, elle est associée à une pompe à chaleur (PAC), ce qui la rend thermodynamique.

La VMC gaz

La VMC gaz est une version améliorée de la VMC simple flux qui permet à la fois de renouveler l'air du logement en toute sécurité et d'évacuer les produits de combustion provenant d'une chaudière à gaz. Dans les collectivités, chaque logement possède un conduit d'aération raccordé à un appareil à gaz.

Les VMC permettent de maintenir la qualité de l'air intérieur et d'assurer un environnement confortable. Elles peuvent être utilisées pour les espaces résidentiels, commerciaux et industriels.

Prix d'une ventilation intérieure

Le prix dépend du système à mettre en place. Si vous souhaitez une ventilation naturelle, il n'y a pas beaucoup d'investissement à réaliser puisque tout dépend du nombre, de l'emplacement et de la taille des ouvertures ou des grilles d'aération.

Par contre, pour les VMC, obligatoires sur les maisons neuves, il faut prévoir un budget, plus ou moins conséquent. Le prix varie en fonction du système, mais pas seulement. Il peut aussi se réduire ou augmenter en fonction de la marque, du modèle, des caractéristiques techniques (autoréglable et hygroréglable) et de la surface à ventiler.

En moyenne, une VMC à simple flux autoréglable coute entre 400 et 1.200 euros. Le modèle hydroréglable oscille, quant à lui, entre 600 et 1.700 euros. Pour la VMC à double flux, le prix peut atteindre 4.000, voire 10.000 euros. Ces tarifs incluent la main-d'œuvre pour leur pose.

Pour financer l'installation, il est possible de bénéficier de certaines aides comme l'Éco-PTZ si la VMC fait partie d'un bouquet de travaux et sa pose confiée à un professionnel RGE. Il y a également la formule "Habiter Mieux" de l'ANAH mais, dans ce cas, elle doit être installée dans le cadre de travaux de rénovation énergétique. En ce qui concerne la TVA réduite à 10%, elle ne s'applique que pour l'installation d'une VMC au sein d'un logement construit depuis plus de 2 ans. Dans le neuf, la TVA reste à 20%.

Pour information, la VMC à double flux, bien que permettant une économie d'énergie de l'ordre de 20%, n'est pas éligible à MaPrimeRénov' (anciennement CITE).

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